lundi 8 août 2016

Saribung pass, pique et pique et colégram

La première partie du séjour se faisait en lodges et monastère (singulier, il n'y en a eu qu'un seul). La seconde se déroulera sous tente. Avec une erreur, la prise de la tente bivouac qui s'est avérée petite pour des ados en pleine croissance... et en plus, il parait qu'elle condense... mais les gens ont tendance à exagérer... ce n'est pas parce qu'un duvet est trempé le matin que c'est à cause de la condensation... si ? ah bon.

La montée aux lacs sacrés de Damodar Kunda

Le passage vers la vallée de Phu et Naar emprunte au début le chemin d'un pèlerinage - surtout hindouiste - vers les lacs de Damodar. lacs sont sacrés car ils seraient la source de la Kali Gandaki, rivière forcément sacrée puisqu'elle se jette ensuite dans le Gange... et aussi car les lacs sont en fait la sueur qui coulait sur les joues de Vishnou... oui oui, il avait posé sa petite tête, creusant ainsi la vallée et transpirant, a créé les lacs... huuuummmm. Ya bon. Alors, les sadhus et fervents croyants marchent plusieurs jours, pour faire trempette dans les lacs, être lavés de tous leurs pêchés et méditer... Folklo.

Alors, suis-je dans la catégorie saddhus.... 

A contresens, des lamas à cheval (héhé) dans des pentes très raides. Pauvres bêtes.

Oui, le sentier se faufile là-dedans. Alors pauvres ou non les bêtes ?

Cheminées de fées avec habitations troglodytes (qui abritaient les brigands, rançonneurs des paysans).

Le temps se gâte mais Benoît nous a trouvé une grotte. Ambiance. 

Il suffit de suivre Phonindra pour trouver sa route dans le brouillard

Paysages lunaires

2 saddhus et un croyant dans un abri de tôle. L'un des saddhus avait la main cassée depuis cinq jours mais avait tenu à péleriner vers les lacs. Il n'a pas mangé depuis 18 ans parait-il... mais a accepté sans façon le thé, les médicaments anti-douleurs et si pour lui comme pour son pote, manger du riz battu ce n'est pas manger alors, on comprend mieux... 

Après la lune, au fond, la vallée des lacs du Damodar. Et dans les nuages, le col.

Encore un petit gué et nous y serons

Le saddhu du milieu a passé 45 jours dans la baraque du fond à méditer...
mais c'est précipité pour prendre une vidéo de Patrick avec son smartphone. étonnant paradoxe.

Dorje, grand collectionneur de fossiles et gardien du lieu

le lieu est aussi sacré pour les bouddhistes... mais moins

n'est-il pas magnifique ?

Départ pour le col, pause déjeuner. Sous bâche.

Sur la moraine en attendant de prendre pied sur le glacier. Nous c'est celui à droite.

Là c'est celui de gauche.

Cailloux de la moraine et pénitents du glaciers.

Au réveil le lendemain. Le tas vert à gauche, c'est la tente bivouac des ados... avec 2 bâches pour se protéger un peu plus.2 ados seulement.

2 cordées sur un plateau gris et blanc


Le col... bon ben le sommet, ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Arrivée des porteurs au col. Encordés eux-aussi.

Et la descente... cheminement au milieu des crevasses et de la neige fraîche (bon, c'est Patrick qui trace donc qui prend les risques et les efforts).

Le lendemain au réveil avec au premier plan à gauche la tente des ados... pas de sommet pour ce jour-là non plus.
Plutôt un taïaut, taïaut vers le bas... 

de la neige en juillet, cool non ?

descente par le glacier


on retrouve la verdure, les rivières et les ponts

village abandonné au pied des falaises... seuls les yaks demeurent

traversée de rivière... 3 pour m'aider, joli score



Arrivée à Phu, dans un lodge pourri, cher mais c'est le seul.
Joli sourire du père de la maîtresse des lieux. Derrière, le fromage de yak (les gros vers blancs) sèche.

Le village de Phu, peu à peu abandonné

les meilleurs terres vont aux cultures, les maisons s'agrippent aux pentes


De la crête au-dessus de Phu, vue sur un glacier

La rivière Phu, un débit impressionnant en août. Qui veut prendre le petit pont ?

Le sentier surplombe les gorges mais ne permet de voir la rivière qu'en peu d'endroits.


Phu-Naar, des paysages magnifiques ! C'est bien simple, on dirait le Vercors. Mais en plus grand.

Pont.

Au fond de la vallée, l'Annapurna 4... peut être.

Un village Khampa sur le chemin et les grimpeurs du groupe tout fous devant le potentiel grimpe du coin

Dans les forêts en contrebas, le bois est débité mais après il faut le transporter jusqu'aux villages... et on n'a pas vu un animal de bat pour le bois... Sans doute étions-nous trop rapides.

Je préfère les pique-nique dans l'herbe sous les glaciers plutôt que dans la glace loin au-dessus des prés.

cèdre de l’Himalaya

Souvent des maisons qui semblent abandonnées mais sont plutôt des lieux de stockage.

L'ancien pont pour la montée vers Naar


Naar. Les bâches sont installées tous les soirs sur les toits pour les protéger de la pluie. Les gestes sont précis, le rituel bien rôdé.

Stupa herbeuse

Des serres, des champs et beaucoup de bétail dans le village

Soif.


Le nouveau pont, 80 mètres au-dessus de la rivière... cela mérite de jeter des cailloux non ? Moi, je préfère ne pas regarder.

Et voilà, on s'enfonce à nouveau dans la gorge pour rejoindre (bien plus tard) Koto sur le sentier (route) du tour de l'Annapurna.

gros débit dans la rivière et sentier taillé dans la roche.
Et voilà, 20 jours de trek (à peu près), trois jeeps (à nouveau des glissements de terrain à la descente ou des ponts emportés) et un minibus plus tard, nous voilà de retour à Katmandou dans le dernier rush avant l'envol vendredi.

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