Premier WE à Katmandou et les bicyclettes furent de sortie. Version extrème pour les garçons avec une sortie à Hattiban au sud de la ville samedi et une dans le nord, au milieu de la gadoue, des serpents et des douches moussonnesques.
VTT et Phonindra
Serpent puisque Luc ne sait pas s'il s'est arrêté avant ou s'il a roulé sur un croquignolet serpent marron à rayures noires de 1.50 mètres. Il a bondi de son vélo et s'est réfugié dans les bras de son frère, gondolé de rire de le voir bondir ainsi... il n'avait pas vu le serpent, lui. Il avait juste marché à cet endroit auparavant. Pas d'images hélas. Ils n'ont pas le sens du reportage... pfff.
Je passe sur les gadins multiples... ce sont trois tas de gadoue qui sont allés ensuite chez Phonindra et sa femme ! Et oui, Phonindra, le guide porteur de Patrick, s'est marié en mai avec une jeunette de 19 ans fort marri de se retrouver à Katmandou dans une chambrette, loin de ses 2 frères et de ses 2 sœurs.
Dans la chambrette, avec la combinaison de Jacquounet ! |
The Economist
On se demande pourquoi. Une étude du très sérieux "The Economist" montre que Katmandou est une ville très agréable à vivre. Enfin, pas tout à fait, mais avec un indice supérieur à 50 (pour un maximum de 100), la ville dépasse maintenant Alger, Dakar, Harare, Tripoli... Franchement, de quoi se plaint-on ?Prennent-ils en compte les grève pour déterminer leur classement ? Je suis intriguée car avec 866 jours de bandhs sur les 5 dernières années, le pays devrait être mieux placé, non. Offrir ainsi 2.5 années de vacances supplémentaires depuis 2010, mériterait plus ample reconnaissance. Et je ne parle pas du choléra. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le Nepali Times.
Irrépressible tristesse.
Pendant que les garçons faisaient du VTT, j'ai pris ma bicyclette et suis allée à Patan et Bodnath. Pour voir. Ce fut une erreur.D'abord, j'ai eu bien peur de passer dans les rues étroites, sous les poutres de bois sensées prévenir toute chute des maisons flageolantes. Ensuite, et bien, maintenant que les sites sont nettoyées, rangés, les destructions apparaissent maintenant crûment. Et c'est triste. Surtout sous un ciel de mousson.
Faut pas entrer, c'est l'heure de la sieste |
Herbe verte sur les toits = mousson |
Du grillage et des poteaux, c'est en travaux |
Bizarre non, ce petit temple. |
Avant - après
Allez, je vais faire un avant-après. Là, c'est après. |
Là c'est avant. Alors ? Quels changements ? |
A Bodbnath, seule la partie haute de la stupa est endommagée. Mais c'est déjà en travaux.
Plus de drapeaux à prières entre la coupole et le mur d'enceinte... pour le moment. |
Les travaux ont commencé, un travail de fourmi ? |
Dibas et son ONG
Dibas est venu samedi soir pour évoquer l'association qu'il vient de monter. Nous lui avons remis des pépettes. En euros. Illégalement transportées dans nos bagages. A voir s'il réussit à les changer sans mal.Son ONG a plusieurs projets qui doivent encore être finalisés comme :
- développer des cours d'hygiène et santé
- former les jeunes à des métiers techniques
- soutenir les orphelins du village et les jeunes Dalits (afin qu'ils restent à l'école plus longtemps)
- développer des activités pour les femmes
- traiter l'illettrisme car plus de 50% des personnes sont concernées ...
Il a déjà reçu 10 000 dollars de dons japonais. Pas mal. On va continuer à suivre ce qu'il fait et à vous tenir au courant.
Fin de journée
Hier soir, la lumière était très belle, histoire de finir sur une note plus positive peut être.Comme l'article est long, il n'y aura rien demain. Inutile de réclamer :-)
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