Petit village perché au Nord de Katmandou, tout croquignolet mais village fort fort lointain. Pas à vol d'oiseau pourtant (à peine 60 km). Mais entre le trajet en jeep (40 km, 3 heures) puis la montée pédestre (re 3 heures), cela fait bien trois heures minimum pour rallier ce hameau d'une centaine de maisons éparpillées sur un flanc de colline.
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| trait plein = jeep. Pointillés = pedibus cum jambis |
Autre spécificité, il faut remonter une vallée orientée Est et Ouest qui tout d'un coup oblique au Nord. Et là, derrière cette crête se trouve le village. D'où son nom. Kalché. Le trou. On ne saurait mieux dire.
Alors si vous voulez trouver des terres fertiles, bernique. Pour les commerces, euh, c'est limité aussi. Une petite échoppe qui n'offre même pas de biscuits à la noix de coco ! En revanche pour ce qui est des stocks d'alcool, pas de problème. Bière, whisky national, rhum kukri.. il y a l'embarras du choix. Et si cela ne suffit pas, chaque maison produit son alcool local, le rakshi et les habitants ont le coude leste.
A part ça, une grande pauvreté. La production agricole est faible. L'hygiène... locale. Quel choc de voir une personne toute gonflée, sans soin car le docteur ne peut monter, qu'elle est trop faible pour être transportée à l'hôpital... ou des jeunes avec des plaies non nettoyées, des personnes qui demandent des médicaments pour des fièvres... nous avons eu l'impression d'être considérés comme des sachant médicaux alors que...
Les dégâts du tremblement de terre sont importants : la majorité de la population vit dans des abris de fortune, comment dire, rustiques, avec des belles ouvertures sur les talus de terre. L'aide internationale s'est arrêtée aux villages du bas et ce sont avec les moyens du bord que les habitants se débrouillent. Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai puisque l'école du village est fraîchement jumelée avec celles du plateau des petites roches (St Hilaire and co). D'où notre venue dans ce lieu reculé.
Alors, voilà quelques images en attendant la vidéo.
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| Montée en plein cagnard |
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| Dans les villages du bas, quelques bâches des bons samaritains. |
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| Lunch break et étonnement des enfants du cru |
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| Dal bhat chez le frère de notre guide Kancha |
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| Passage dans la forêt ... ça monte encore. |
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| Vous voyez la crête ensoleillée ? et bien juste derrière, dans le trou, c'est Kalché |
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| La nouvelle salle de classe et en arrière plan l'école détruite |
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| L'école détruite |
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| Jolie maison en tôles avec ses poules, ses coqs chanteurs (grrrrr) et sa vieille dame de 90 ans. |
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| poulailler et potager. Le poulailler ? les paniers à l'envers. |
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| Kalché le haut |
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| Cuisine et chambre, oui la plateforme en bois |
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| berceau et ombrelle |
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| Ben oui, c'est pelé |
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| Les enfants au travail |
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| Patou et le directeur de l'école qui habite à Karanithar : 3 heures de montée et 2 heures de descente. Pas étonnant qu'il ne vienne que 3 jours sur 6 |
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| émeute ! |
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| Séance de dessins collectifs pour les écoles du plateau des petites roches |
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| reportage pour Michel et Chantal qui s'occupent de l'association en France |
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| destruction de l'ancienne école pour construire la nouvelle |
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| outils modernes |
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| viennent-ils pour surveiller les travaux ou pour nous admirer ? |
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| bétons, ciment, pierres... travail d'hommes ! des vrais ! |
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| coffrage et bancs d'école pour la nouvelle |
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| corvée de fumier |
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| le joueur de tambour du village et le "soigneur" |
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| la maison du "docteur", perdu dans les médicaments laissés par les précédents français de passage |
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| ils seront derrière des barreaux ? ouaip, faut pas qu'ils s'échappent ! Qui ? les instits ! héhéhé |
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| oh, il en manque un bout ! |
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| sales bêtes ! |
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| en redescendant, les champs de moutarde. |
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| mosaïque de champs |
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| convoi à la montée |
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| au loin, en bas, dans la vallée... la civilisation ! |
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