Coup de projecteur sur le Népal

Le magazine Trek du mois de mars - en vente chez tous les bons buralistes :-D - a consacré son dossier au Népal. J'en ai donc acheté plusieurs numéros, un pour nous et deux pour Catherine. Et je l'ai lu dans les halls des aérogares (cf billet précédent).

vous n'imaginez pas ce qu'il faut faire pour trouver le lien de l'image ! http://www.trekmag.com/trek-167-mars-avril-2016 

Bon, à part quelques coquilles qu'en bonne française je n'ai pu m'empêcher de relever, voilà les enseignements à tirer pour les touristes (j'ai bien dit les touristes) :

• le blocus est levé
• les sentiers sont réparés
• viendez-donc petits lapins randonneurs !

Dans mes motifs de fierté (hein les Godin et les Chateaux-Gouillet), le développement annoncé du trek de Kopra Dhanda. OK c'est Florence et Linda qui me l'ont indiqué mais quand même.

Et pour ajouter un peu de grains à moudre, voilà ti pas que ECS Nepal publie ce mois-ci un numéro spécial 50 ans de trek au Népal ? Encore des images, du texte, des idées d'escapade. Et en bonus pour les lecteurs, un article de Steve Keeling (le pote de vélo de Patrick) sur Chris, son fils, le champion de vélo en classe avec Luc.

ECS Nepal

En plus le site du magazine est sympa à explorer avec des articles sur la culture, les voyages, la nature et la nourriture. Je vous donne d'ailleurs le lien vers un article très étonnant sur les aliments bizarres pour les fans de l'émission fear factor.http://ecs.com.np/experience/food-adventures-in-nepal  En voilà la liste non exhaustive :

Pukala

• les ghongi ou escargots (peuh) : plongés vivants dans de la farine de riz et de l'eau, ils y sont laissés une journée pour dégorger. Ils sont cuisinés dans leur coquille ensuite dans une sauce épicée puis servis en soupe et doivent être aspirés à grand bruit. A manger dans le Teraï, chez les Tharu.
• le sang de yak dans le Mustang : à la façon Masaï mais uniquement deux fois par an pour bénéficier des vertus des plantes ingérés par ces bestioles. Facilité la digestion. On ne demande qu'à le croire.
• Pukala chez les Newar : plutôt dans la vallée de Katmandou, il s'agit des bas morceaux - intestins, pancréas... - de viande de buffle d'eau (water buffalo) qui sont bouillis puis frits. Servis en apéritif ou comme fromage - entre le plat principal et le dessert - le plat est de tous les festivals.
• le ragoût de souris chez les Tharus mais attention, uniquement certains modèles chassés avec passion par les fermiers. Étonnamment il n'y a pas de commerce de cette viande, ni d'élevage. Il s'agit uniquement de chasse. Et c'est un met raffiné donc on ne fait pas la tête devant sa minuscule portion.
• l'urine de vache chez les hindouistes et les brahmanes en particulier : ben oui, ce n'est pas de leur faute si l'eau du Gange et l'urine de vache sont sacrées. Mais attention, uniquement l'urine de la vache qui n'a pas eu de veau ! une vache vierge en somme. Et c'est le meilleur remède contre la calvitie ! et cela soigne beaucoup d'autres maux. A tel point que la demande est en hausse constante et que les fermiers se frottent les mains ! La voie de l'indépendance économique ? le marché indien doit être immense alors imaginez le potentiel pour l'urine des vaches de Pashupatinath :-) 

ça vaut pas, il y a un veau !

qui veut que je lui en ramène ? ça passe la douane ça ?