jeudi 21 janvier 2016

Un rapport du sénat

Le groupe d'amitié franco-népalais du sénat (français) vient de publier un rapport - en janvier 2016 - sur les deux mois qui ont suivi le séisme du 25 avril.

Alors pour ceux qui souhaitent étoffer leurs connaissances sur le pays, lire de jolis vers népalais sur la catastrophe... peuvent le consulter ici : Le Népal : deux mois après le séisme du 25 avril 2015

Le rapport fourmille d'informations très intéressantes et de jolies photos comme (en plus, il apprend à faire de bonnes bibliographies) :
Le PIB par habitant nominal au Népal en 2013 était de 692 US$, un montant 64 fois inférieur à celui de la France (44 099 US$) et 162 fois à celui du Luxembourg (112 473 US$). Source : FMI, http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2014/02/weodata/index.aspx consulté le 30/06/2015.
La tour n'existe plus, elle s'est effondrée lors du tremblement de terre.

Dans la région du Manaslu
 C'est Patrick qui m'a envoyé ce lien après m'avoir terrorisé ce matin. Les conclusions des sismologues sont tombées et je ne les aime pas. La chaîne du Mahabaratta n'a pas tremblé en avril dernier et a accumulé de la pression qui doit se relâcher. Quand ? Bientôt. Entre demain et quelques années (je dis demain mais c'est un effet de style, cela peut être aujourd'hui). Où ? Proche de la surface. Et alors ? Il peut avoir la même intensité que le dernier mais ce sera beaucoup plus destructeur. Groumpf.

 Hélas, Valdemar a raison

Un rapport du NHCR (la commission nationale des droits de l'homme) vient de dénoncer publiquement la participation du gouvernement dans la contrebande des produits pétroliers. A raison de 150 000 litres de produits clandestins par jour sur le seul point de passage de Thori, je n'ose imaginer le montant des pots de vin perçus.

c'est pas moi qui le dit...
Sans compter les dangers occasionnés par cette contrebande : aux risques d'accidents de la route s'ajoutent désormais celui d'être transformé en torche vivante ; tous ces bidons, ces bonbonnes, ces bouteilles de plastique sont transportés sur les toits de bus et minibus, dans les coffres des jeeps.

Famine du côté de la Karnali

Dans l'Ouest du Népal, pas loin de là où nous avons fait du raft en novembre, se trouve une des régions les plus pauvres du Népal. La route qui relie cette région au reste du Népal est considérée comme l'une des plus difficiles du monde. C'est une piste de terre à flanc de collines bien pentues où les éboulements sont nombreux.

Hors cette région n'a pas connu de précipitations depuis la mi-juillet et la production agricole s'est effondrée. Les habitants doivent parcourir de grandes distances pour aller acheter de la nourriture pour survivre. Comme quoi, nous sommes vraiment privilégiés ici.

Pour en savoir plus


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un petit commentaire ? Siouplait ?