Pénuries d'eau

Le propriétaire est désespéré : pour la première fois, la citerne du jardin est quasiment vide. A tel point que le jardinier est descendu la nettoyer de la poussière accumulée dans le fond. Il fallait le voir avec son petit tuyau relié à une pompe aux fils électriques douteux qui aspirait les saletés. A l'autre bout, le proprio arrosait les plantes... faut pas gâcher.

Le jardinier dans sa citerne avec son tuyau.

Si tout va bien, un camion viendra livrer samedi. Mais en ce moment, ce n'est pas gagné. La pluie n'est pas annoncé pour tout de suite. Mais ne nous plaignons pas, les températures ne dépassent pas 33° en journée et les nuages sur le Tibet permettent une baisse des températures très agréables la nuit.

Le proprio à l'arrosage. La citerne est derrière lui... non, il n'y a pas d'échelle.

 Cette eau sert aux salles de douches et toilettes, à la machine à laver, pour la cuisine mais pas pour cuisiner... on va passer en mode économie. On ne sait jamais.

Faux diplômes

Trois ingénieurs ont été arrêtés hier en possession de faux diplômes et une filière a été découverte. Les trois ingénieurs avaient bien étudié cette matière mais avaient échoué à plusieurs reprises aux examens. Donc ils ont fait faire de faux diplômes et se sont fait enregistrer à l'association népalaise des ingénieurs.

Cela n'arrive pas qu'avec les ingénieurs : 17 faux médecins ont été découverts aussi. Il faut dire que les études de médecine au Népal sont très chères. Plus de 40 000 euros. C'est moins cher d'aller étudier en Inde. Et encore moins cher d'avoir un faux diplômes.

Ce fait divers entre en résonance avec mon livre de chevet : the moutain shadow de Gregory David Roberts, plus connu pour son premier livre Shantaram. C'est un évadé des prisons australiennes, réfugié en Inde et qui, après moultes péripéties, dirige un service de faux passeports et faux documents pour la mafia de Bombay.

Vélos à vendre

Je commence à prendre en photos les vélos... tous car je ne sais pas ceux que nous allons vendre et ceux que nous allons ramener. Il faut savoir à quels prix les vendre, cela ne va pas être simple.

Rendez-vous est pris aussi avec les proprios : j'aimerai qu'ils louent ensuite en meublé, en récupérant un maximum de nos meubles. ça de moins à vendre. Mais pour l'instant, ils sont plutôt intéressés par la machine à laver. Tout comme la didi. Et tout comme une amie. Aïe. Il va falloir faire des choix, l'horreur :-)

Lui ne rentrera pas. Mais quel peut donc être son prix pour ici ?